Le dictionnaire nous donne comme synonymes: se conduire, agir.
Donc, il y a clairement une notion de contrôle
Ça ne colle absolument pas avec le TCA. Lors d’accès hyperphagiques, je ne contrôlais rien du tout, comme si j’étais en pilote automatique.
Il y a une déconnexion totale entre le physique, l’esprit et l’émotionnel.
Les choses se font automatiquement.
- Le physique qui mange et qui encaisse.
- L’esprit qui tourne en boucle, qui n’a qu’une envie, c’est que ça s’arrête.
- Et l’émotionnel laissé pour compte, car on ne veut même pas si intéresser, tellement c’est douloureux.
Et c’est généralement, c’est une fois la compulsion passée que le réveil a lieu, parfois même jusqu’à 12h00 plus tard. Les parties de soi se reconnectent, avec un constat terrible, une fois de plus. Tout n’est que souffrance, culpabilisation, honte, incompréhension. Ça tape, ça fait mal.
J’utilise cette notion de trouble du comportement alimentaire, car elle est connue et usitée.
Par contre, en accompagnement, j’utilise la notion de schémas.
Je trouve que ce terme illustre bien mieux le problème d’implication de plusieurs éléments complexes qui poussent à manger de la sorte.
Il est très difficile voire impossible de comprendre comment ces éléments s’imbriquent. Ils forment une masse difforme et terrifiante dont on ne voit aucune échappatoire.
La compréhension de ces mécanismes importe peu en fin de compte.
Mon approche consiste à identifier les schémas destructeurs et à les remplacer par des schémas bienveillants, logiques, justes, alignés avec vos émotions, vos vibrations, votre vie.
La culpabilisation est omniprésente et les accusations faciles foisonnent, si bien qu’on finit parfois par croire que c’est la vérité. Il n’en est rien, je peux vous l’assurer.
J’aimerais vous passer un message, à vous, victimes d’obésité, à vous qui subissez les accès hyperphagiques, à vous qui êtes perdu-e dans votre parcours de vie.
Ce message est important à mon cœur; je vous adresse donc ces quelques mots:
« Ce n’est pas de votre faute. »
Gabriel