Distributeurs automatiques, stations-service, livraisons à domicile, fast-food; une vraie plaie pour les tentations.
Impossible de s’en défaire.
Le problème a un côté bien plus vicieux. Pour faire simple, une personne qui souhaite arrêter de fumer n’achète plus de cigarettes et s’éloigne de son addiction. Idem pour une personne qui désire arrêter de boire de l’alcool.
Les besoins physiologiques font qu’il est impossible de se passer de nourriture.
Double peine.
J’étais addict à la nourriture, à la malbouffe et au sucre. A peine le repas fini, je pensais déjà au prochain.
Comme un junkie, je cherchais ma dose de réconfort dans ces aliments. Il m’en fallait à n’importe quelle heure du jour ou de la nuit, surtout quand j’étais atteint d’insomnies.
Je pouvais manger à en crever. Pourtant, ça n’allait pas mieux. J’étais hors de mon corps, comme si je n’étais plus aux commandes.
Je savais que ce que je mangeais me faisait mal. Je le savais, j’en étais conscient. Et pourtant, je continuais. Alors, pour quelles raisons je persistais dans cette voie?
Il était important que je comprenne ce qui me poussait à manger autant. Et pour quelles raisons CE type de nourriture et pas un autre?
C’est un travail de chaque instant, en pleine présence de ce qui se passe, en pleine conscience des conséquences. Le plus difficile est d’assumer. Car oui, c’est moi qui mange. Car oui, c’est moi qui ne fais rien. Car oui, c’est moi qui sombre. Car oui, c’est moi qui souffre.
Vous avez peut-être eu ce genre de pensées.
Je ne veux plus souffrir
Je ne veux plus être aussi lourd-e
Je ne veux plus manger autant.
Je ne veux plus avaler de malbouffe.
Ok, vous ne voulez plus tout ça. Mais alors, qu’est-ce que vous voulez à la place?
Et par quoi on commence?
Gabriel