L’obésité par les émotions.
Articles – Blog

Mettre fin à ma vie…

4 mars 2025

…d’avant, m’a demandé une grande force et surtout une très grande prise de conscience.

Un jour, il m’est arrivé un évènement « qui ne touche que les autres ». J’ai fait 5 jours d’hôpital et voilà, rien de grave. Donc, pourquoi s’inquiéter? Allez, c’est reparti pour un tour!

J’ai déchanté deux ans et demi plus tard, lorsque, après avoir perdu connaissance, je me suis retrouvé dans l’ambulance, gyrophares allumés et sirène hurlante direction le CHUV de Lausanne, où j’ai passé 10 jours.
Ah ben ça recommence. Le diagnostic médical est clairement posé: 2ème embolie pulmonaire et celle-là, elle est grave, très grave.

Anticoagulants, prises de sang, angiologie pour insertion de deux cathéters dans l’aine, qui remontent, traversent le cœur, pour aller dissoudre les caillots des veines principales des poumons via ultrasons. Interdiction formelle et absolue de bouger pour éviter que les caillots voyagent.

Urgences, soins intensifs, soins continus et finalement, chambre commune.
Heureusement, c’était dans le bon sens.

Avant que je sorte, un médecin me dit, les yeux dans les yeux: « Vous avez énormément de chance. Votre cœur aurait pu s’arrêter. »

Durant mon séjour, on m’a prélevé du sang tous les jours pour des analyses. Le seul facteur qui a déclenché cette embolie pulmonaire est l’obésité. Et il y a de fortes chances que la première ait eu la même source. Je n’ai pas écouté le premier signal. Le deuxième a été clair, posé, définitif. Le troisième serait fatal.

Lors de ma convalescence à la maison, j’étais essoufflé au moindre mouvement. En plus, j’avais peur de m’endormir le soir, car j’avais peur de mourir durant la nuit. Tu parles d’une épreuve émotionnelle!

C’est maintenant. C’est maintenant que change ma vie, c’est maintenant que JE change mon rapport à la nourriture, à mon corps, à mes émotions. C’est maintenant que je mets un terme à tout ça.

J’ai retrouvé ma pleine capacité pulmonaire. La seule conséquence est un anticoagulant quotidien. Il n’est pas exclu que je puisse m’en passer à l’avenir. Mais une batterie d’analyses sera nécessaire avant de prendre une telle décision.

Le TCA et l’obésité ont failli avoir ma peau. C’était chaud. Je suis passé à ça! J’ai eu peur, très peur.

Aujourd’hui, je suis très heureux d’avoir pris la décision de travailler sur mes émotions et mes pensées pour diminuer mon poids. Je suis fier de mon avancée.
Le dernier bilan sanguin confirme que tout va bien.

Et vous, quel signal vous faudra-t-il pour que vous mettiez un terme à votre vie actuelle?

Gabriel