Je profite d’une journée de libre pour faire 2-3 boutiques du centre-ville à Lausanne.
Avec tous ces kilos en moins, ma garde-robe mérite quelques nouveautés, notamment au niveau des chemises.
Boutique dédiée du côté de la Rue de l’Ale. « On n’a pas grand-chose. Faut regarder sur internet! » Le but est de venir essayer, voir, toucher.
Next!
Je me rends à la rue Centrale, où il y a quelques enseignes populaires dédiées aux vêtements.
Première boutique: la taille la plus grande est XL. Je ne passe même pas les bras. Et vu la longueur de la chemise, je me retrouverais avec un « chandail-bedaine », comme on dit au Québec.
Next!
Je sors et je vais à la suivante. Le rayon grandes tailles a disparu car non rentable. Et la nouvelle collection n’est pas encore arrivée.
Next!
Je passe devant une troisième boutique, plus « haut de gamme » celle-ci.
Je rentre et fait quelques pas. Je croise un employé qui me snobe; il ne m’adresse ni regard, ni parole.
Je parcours les rayons et je ne vois absolument rien à ma taille. Arrive enfin une dame qui me propose son aide. Je lui expose mes souhaits. Elle me dit qu’il y a certainement qqch qui correspond à l’étage.
Une 20aine de marches à monter, ce que fait la dame en mode « footing ».
Je ne me suis pas laissé démonter et je l’ai suivie. Surprise, la dame, d’après son regard.
Finalement, une seule chemise sur 300m2 de surface correspondant à ma taille. Mais elle était une 100aine de francs. Je ne l’ai pas prise.
En me dirigeant vers la sortie, je recroise l’employé de tout-à-l’heure. Pas un regard, pas un « aurevoir », pas un merci.
Pour ma part, ils ont perdu un client.
Bon, ben internet sera finalement mon allié pour cette fois-ci. Va falloir viser juste côté taille pour ne pas avoir à payer des frais de retour.
La discrimination est encore bien présente, quelle que soit la particularité de chacun. Et elle perdurera tant que la bêtise humaine existera.
Et vous, comment réagissez-vous face à ce genre de comportements?
Gabriel
P.S. L’étiquette de la chemise fait référence à mon voyage à Bali pendant lequel, dans les rues de Denpasar, un vendeur de vêtements m’a attrapé le bras et m’a dit très sérieusement: « I’ve King Kong size for you! » J’en ris encore. 😊