Pas de peine, pas de gain.
Cette phrase vibre vraiment d’une façon désaccordée chez moi.
En obésité morbide, j’avais de la peine, peine à marcher, peine à me mouvoir, peine à respirer, peine à me lever, peine à m’assoir, des peines de cœur, des peines émotionnelles. Au-delà de la peine, c’est de la souffrance. Et depuis le temps que je souffre, je n’ai rien gagné, que dalle !
La phrase dit qu’en m’infligeant de la peine, je gagne. Et en parallèle, le diktat de la minceur assène ses messages incitant à « perdre » du poids.
Donc, si je m’inflige encore plus de peine que je n’en ai déjà, je gagne pour perdre?
Pour moi, tout ça n’a aucune logique, aucun sens!
Mon approche sur les émotions élimine totalement ce genre de concepts irréfléchis.
Dans mes accompagnements, on ne trouve aucune injonction de peine ou de quelconque souffrance pour lâcher ce poids qui nous gâche la vie.
Tout n’est qu’apaisement, douceur, sérénité, alignement, respect. Et ça fonctionne.
C’est en prenant soin de soi, de ses émotions, de son corps, que les kilos s’en vont gentiment, doucement, tout en « gagnant ».
Et vous, avez-vous des exemples de conseils ou d’injonctions qui vous paraissent déraisonnables, dénués de tout sens?
Gabriel