A quoi pensez-vous en tout premier lieu lorsque vous entrez dans un restaurant?
A la personne qui viendra vous accueillir?
A ce que vous allez manger?
Au dessert?
Pour ma part, je pense aux chaises et aux tables.
Les chaises sont-elles assez solides pour supporter mon poids? Ont-elles des accoudoirs rétrécissant l’assise et qui pourraient m’empêcher de m’assoir?
L’espace entre les tables est-il suffisant pour que je puisse passer sans renverser les verres des personnes assises avec mon ventre ou mettre mon derrière dans leur assiette?
Je pesais 172.4 kg. A cela, s’ajoute 1m92. Tout était étriqué pour moi.
On me voyait quand je rentrais dans un resto. Si en plus, je créais une catastrophe, ça aurait été la honte intersidérale!
Avec 40 kg en mois, les choses sont complètement différentes physiquement. Par contre, les anciens réflexes sont toujours là. Mes pensées vont aux chaises et aux tables, aujourd’hui encore.
En repensant à cette période, je souris gentiment, avec admiration et Amour pour le « Moi » que j’étais à cet époque-là.
Quand on est obèse, les schémas de pensée ne sont pas les mêmes que les personnes lambda. Et c’est une grande force, car quel que soit le sujet abordé, on perçoit les choses facilement sous un autre angle que ce qui pourrait paraître logique et normal pour d’autres.
Lorsqu’on est obèse, on est hors normes sociétales et pleinement humains dans nos émotions, dans nos souffrances, dans nos pensées.
Grâce à mon accompagnement, vous allez reprendre cette force et cette capacité à penser autrement pour mettre en place de nouvelles habitudes et de nouveaux comportements vis-à-vis de l’obésité émotionnelle.
Et vous, quel nouveau regard sur le monde adopterez-vous?
Gabriel