Winston Churchill aurait dit qu’il devait sa longévité au sport, jamais de sport !
Je tenais à préciser les raisons qui font que la nourriture et le sport sont deux sujets qui ne sont pas traités dans mon approche du travail sur un TCA.
Le sport évoque plusieurs sujets différents. Le foot, les JO, le cyclisme, le ski, la F1 et même le eSport (discutable côté exercices physiques).
Quand on parle de sport en matière de surpoids, on pense souvent à la course à pied, qu’elle soit en plein air ou en salle.
Cette pratique consiste à se propulser d’une seule jambe, rester en l’air quelques fractions de secondes pour se réceptionner sur l’autre seule jambe.
Imaginez la force nécessaire pour propulser et amortir 172 kg, d’une jambe à l’autre et répéter ce mouvement des centaines de fois.
Cette idée est folle. Les pieds, chevilles, genoux, hanches, bassin, colonne vertébrale… tout en prendrait un coup, risquant des dommages irréparables. Impensable.
Et le cœur, dont les battements sont en permanence au-dessus de la norme, se voit contraint d’aller encore plus haut. Même le cœur d’un sportif de haut niveau ne va jamais aussi haut.
J’ai vu les regards des autres personnes autour de moi, sur les tapis roulants. J’ai même eu droit à « laisse la place à qui court vraiment ! ».
Le but est de prendre soin de son corps. Pas de sport ne signifie pas « pas de mouvement ». Mais un mouvement modéré, adapté, sain et sans danger, comme une simple marche, par exemple. Les professionnels sérieux de la branche vous l’expliqueront mieux que moi.
Une astuce : pensez aux « NEAT », qui signifie Non-Exercise Activity Thermogenesis.
Il s’agit de l’ensemble des mouvements et activités physiques que l’on réalise au quotidien, en dehors des exercices physiques intentionnels, comme marcher, monter les escaliers, jardiner ou même simplement se lever de sa chaise régulièrement. C’est une manière efficace de rester actif sans nécessiter de séances d’entraînement spécifiques.
Quant à la nourriture, vous n’avez pas besoin qu’on vous rabâche une Enième fois qu’une pomme est meilleure qu’une barre chocolatée, qu’une salade est meilleure qu’un paquet de chips, ou qu’un plat cuisiné est meilleurs qu’un plat industriel ultra-transformé. Vous le savez déjà. Votre médecin reste votre référence en matière de nourriture.
Ces éléments sont importants et font partie du processus, de la manière qui vous convient. Tout baser uniquement sur la nourriture et le sport, sans s’occuper de ce qu’il y a autour, c’est clairement faire fausse route. Je l’affirme par expérience.
Le travail sur les émotions a pour but de définir ce qui mène à la sédentarité et ce qui pousse à favoriser la nourriture de basse qualité.
Vulgairement dit, qu’est-ce qui fait qu’on ne bouge pas son popotin du canapé et qu’on préfère les sandwiches du supermarché plutôt qu’une salade maison ?
Qu’est-ce qui se passe en nous ? Perte de confiance en soi ? Désespoir ? Honte ? Auto-dévalorisation ? Tout ça en même temps ?
Grâce au travail que j’ai effectué sur mes émotions, je n’ai plus mis les pieds dans un fast-food depuis plus de 4 ans et les barres chocolatées sont du passé, tout comme les compulsions hyperphagiques.
Tout s’est mis en place naturellement, sans contrainte, sans obligation, puisqu’il s’agit d’une nouvelle philosophie de vie, basée sur la reconnexion à son corps et à ses émotions, qui elles, sont en paix.
Et de votre côté, qu’avez-vous mis en place pour ne surtout pas changer ?
Gabriel