L’obésité par les émotions.
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Zone de confort

17 mars 2025

Entre 19 et 21 degrés. C’est entre ces deux températures réputées optimales, émollientes, mais pas trop, que s’est longtemps située la « zone de confort ». En tout cas, telle que définie pour les radiateurs.

[Wikipedia] La zone de confort est un état psychologique dans lequel une personne se sent à l’aise. Dans cette zone, elle peut garder le contrôle tout en éprouvant un faible niveau de stress et d’anxiété. Dès lors, un niveau constant de performance est possible.
La notion est définie comme «l’état comportemental d’une personne qui choisit de vivre dans une position neutre d’anxiété.»

Bla bla bla bla bla bla bla.

Des paroles vides de sens, sans consistance, sans saveur. Du vent, rien que du vent.

Cette injonction est « à la mode » depuis quelques années maintenant. Afin d’évoluer, il s’agirait de quitter sa zone si confortable, apparaîtrait alors une solution absolue et garantie. En vérité, cette expression cache une violence sociale agressive et dévalorisante.

A mon sens, en invoquant cette « zone de confort », on plaque le débat au sol en utilisant la facilité et en refusant tout dialogue constructif, mettant à jour un manque certain d’arguments, entre autres.
On a vu et on voit encore cette technique dans divers domaines, que ce soit la politique, l’actualité, l’entreprise, les réseaux sociaux, qualifiant les personnes pensant différemment avec toutes sortes de noms d’oiseaux.

« Au lieu de rester planté dans ton canapé, bouge-toi! »
Donc, le canapé serait ma zone de confort? Et si je me lève, tous mes problèmes disparaîtront?

L’obésité est inconfortable. Les éléments qui la composent sont inconfortables: manger est inconfortable, marcher est inconfortable, la conscience de sa propre situation est inconfortable, dormir est inconfortable, les mauvaises pensées dirigées vers soi-même sont inconfortables, les remarques méchantes sont inconfortables, et j’en passe.

Tout ce que je voulais, c’était sortir de cette zone ultra inconfortable. Mais je n’y arrivais pas. Je ne savais pas comment faire. Personne pour m’aider?

Sortir de cette zone d’inconfort m’a demandé un grand travail et beaucoup d’énergie.
Quelques clés: un profond respect pour moi-même, une écoute active et attentive de mon corps et de mes émotions, une prise de conscience de mes schémas de pensées.

Encore une petite pensée pour toutes les personnes qui les utilisent, avant de prononcer ces mots « zone de confort », assurez-vous que vous ne contribuez pas à rendre inconfortable cette foutue zone.

Et si entre nous, nous parlions de votre zone de génie?

Gabriel